janvier 18, 2021
La flagellation fait partie intégrante des pratiques BDSM et est sujet à de nombreux fantasmes. Pour la mettre en œuvre, le fouet ou le martinet s'y prêtent parfaitement. Ces accessoires sont aussi bien adoptés par les inconditionnels du BDSM que par les pratiquants du sexe vanille. Dans cet article, ou vous dit tout ce qu'il faut savoir à propos du fouet BDSM !
C'est un fantasme très commun chez les hommes et les femmes, chacun de ces sexes éprouve le désir de frapper son partenaire et chacun a des moments où il aime sentir la domination de l'autre. Le fouet est un symbole fort du BDSM car il implique une partie dominante et une partie soumise. Le dominateur ou la dominatrice tire du plaisir à infliger coups et souffrances tandis que la personne soumise aime sentir la douleur, la perte de contrôle et le dépassement de soi. Le fouet permet de donner une punition, de reprendre le contrôle, de laisser des marques. Même s'il peut être perçu comme un élément de torture uniquement, il renforce la complicité entre la personne dominante et la personne soumise car ils partagent ensemble un moment privilégier et unique.
On ne peut pas fouetter sans risque n'importe quelle partie du corps. Les zones à éviter sont la tête, le cou, le visage, les zones qui présentent des cicatrisations ou des hématomes, l'abdomen, les doigts (de la main ou des pieds), les reins.
Si vous démarrez votre aventure dans la flagellation, commencez par le bas des fesses. C'est la zone la plus résistante et la plus appropriée. Elle procure presque à tout le monde une sensation de plaisir. Le haut du dos, les côtés de part et d'autre la colonne vertébrale, les cuisses ou le bas des épaules sont des zones où le danger est moindre également. Vous pourrez y donner des coups de fouet de manière « énergique ».
Si vous êtes un peu plus expérimenté, vous pouvez flageller également les bras, la poitrine, ou encore les parties génitales. Cependant, ces zones doivent nécessiter une extrême prudence.
Commencez par communiquer avec votre partenaire. Instaurez des limites à ne pas dépasser et surtout un « safeword » qui, s'il est prononcé, devra mettre fin aux coups de fouets immédiatement.
Lorsque vous débutez, allez-y progressivement. Faites des pauses, communiquez à propos de la douleur, observez. Il faut savoir que les coups de fouet libèrent de l'endorphine (une hormone qui agit sur la douleur en envoyant une sensation de relaxation / de bien-être) et il faut lui laisser le temps de monter pour atteindre cet état de « plénitude ».
Vous pouvez effectuer différents types de mouvements. Par exemple un coup sec à un même endroit, un mouvement sous forme de « 8 » ou bien faire tourner le fouet / martinet de manière à forme un cercle. Chaque geste provoque une sensation différente. Le temps de repos entre chaque coup a une grande importance également. Variez la cadence et la force.
Après chaque séance, il est conseillé d'appliquer une crème hydratante ou un baume réparateur sur les zones rougeâtres et plaies sanguinolentes (après les avoir désinfectées).
Manier un fouet ou un martinet demande de la précision, de la pratique, de l'expérience et de la patience. En fonction du type d'accessoire que vous choisirez, les sensations et la manière de l'utiliser sera différente. Vous pouvez commencer à vous entrainer sur un oreiller puis sur le corps de votre soumis(e). Quoi qu'il en soit, bien utilisé, il pourra même des orgasmes inoubliables…
Les fouets du marché se distinguent en plusieurs catégories et sous différentes formes :
Il existe plusieurs variantes, mais la plus populaire est une queue tressée et un manche court. On peut en faire beaucoup de choses intéressantes, mais toutes demandent de la pratique. Les fouets sont assez difficiles à maîtriser pour les débutants et même de nombreux amateurs de BDSM de longue date ne les utilisent pas. Le plus difficile est d'apprendre à savoir comment frapper uniquement avec la pointe, comment rougir la peau sans la couper, comment toucher l'endroit exact. On retrouve des modèles en cuire de daim, en cuire de bovin, cuir de requin, de kangourou. Le tressage aura une grande importance car plus il sera tressé, plus il sera rigide et plus il fera mal.
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Bien que les noms martinet et fouet soient souvent confondus, le martinet présente un manche court et à plusieurs queues pour le fouettage. C'est comme un fouet mais avec plus de terminaisons. C'est probablement le choix le plus intéressant pour les débutant en BDSM, qui veulent goûter au fouet mais ne veulent pas nécessairement qu'il cause des douleurs physiques. Bien utilisé, vous ne pouvez pas blesser par accident car il ne coupe pas la peau. On peut combiner l'utilisation d'un martinet avec par exemple avec des menottes et des masques / caches yeux pour créer une atmosphère atypique. En outre, avec l'aide d'un martinet vous pouvez fouetter un pénis ou un mamelon sans trop de risque. Dans ces zones, une légère douleur peut apparaître, mais elle sera très agréable pour la personne soumise. Bien sûr, pour les plus avancés, il existe des martinets en cuir, qui permettent de fouetter et de punir plus violement.
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Puisqu'on parle de l'absence de douleur, mentionnons aussi les plumeaux BDSM. Ce sont des « instrument » très spécifiques, car ils ne servent qu'à exciter. Ils irritent, comme une caresse non satisfaite. Associée à des menottes ou autres liens, la plume sert à vous guider à travers la peau, dans des endroits intimes. Les caresses sur le ventre de la femme, sur le pénis provoquent un frisson d'excitation - mais l'épanouissement peut être oublié par le partenaire tourmenté... Cet accessoire peut être utilisé sur d'autres zones que les parties intimes : le bas du ventre, l'intérieur des cuisses et le cou (tous les endroits que nous caressons normalement doucement avec nos mains). Les fouets en plumes ne sont pas limités au BDSM et sont beaucoup plus polyvalents que les fouets traditionnels.
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Elle est utilisée non seulement par les amateurs d'équitation que par les fans du BDSM. Le sifflement d'une cravache coupant l'air et se dirigeant vers les fesses est un son magique, tout comme le bruit du claquement de l'embout en cuir qui se pose sur la peau... La cravache est généralement constituée d'un long manche et presque toujours d'une petite pointe. Elle permet de donner des coups précis sur les fesses mais également sur d'autres parties du corps comme les cuisses, les mamelons ou les testicules. Les cravaches nécessitent un peu de sensibilité et d'apprentissage avant que nous apprenions à ressentir la force de l'impact. Elles sont en revanche plus simples à maitriser qu'un fouet ou qu'un martinet car les lanières ne partent pas dans tous les sens.
En conclusion, le fouet ou le martinet sont aujourd'hui devenus des incontournables. Ils ont été rendus populaire grâce au film « 50 Nuances de Grey » et de nombreux couples les utilisent sans tabou. N'ayez pas peur de tester car souvent la douleur est synonyme de plaisir dans le BDSM…
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Article tiré de https://www.bdsmattitude.com/blog